Réalisé par David Fincher
Avec
Brad Pitt, Morgan Freeman et Gwyneth Paltrow
Édité par Metropolitan Film & Video
Un inspecteur à l’heure de la retraite et un jeune policier investiguent sur une série atroce de meurtres, qui s’inspirent des sept péchés capitaux. Mais le dénouement de l’enquête sera encore plus effroyable. Un scénario particulièrement diabolique (la fin est déjà dans les annales du cinéma), une étude oppressive de la morale et du châtiment, une mise en scène dévastatrice. On pourrait parler de l’interprétation. Mais c’est le talent visuel de David Fincher qui prime sur le reste, et exerce une vraie manipulation des spectateurs. Lors de la sortie de « Seven » aux US, le nom de l’acteur qui interprète le serial killer a été volontairement occulté, pour ne pas gâcher la surprise.
Le petit label Seven 7 frappe encore dans le mille, avec cette édition luxueuse de « Seven », qui respecte à la lettre le code visuel du film dans ses menus animés. Un disque très haut de gamme pour une édition basique (qui comporte même une scène inédite) : la vidéo et l’audio sont au top, et il ne manque même pas un très petit « Easter’s Egg » à découvrir. On peut passer de la piste anglaise à la française à la volée, et les sous-titres ne sont pas imposés sur la VO. Par contre, pourquoi n’y a-t-il toujours pas de livret d’accompagnement ?
Le clou de « Seven » est clairement la scène coupée du film - en VOST (qui n’apporte pas d’élément supplémentaire à la richesse du récit). Rien à signaler par contre sur le « making of », qui est en réalité l’Electronic Presskit de l’époque. Le DVD offre ensuite la bande-annonce du film en deux versions (VOST et VF), et des filmographies fixes ou déroulantes, selon le cas. L’Easter’s Egg se trouve dans cette section. Pour en savoir plus, cliquez ici.
« Seven » est un film « dark », et non pas sombre. L’image aide à faire la distinction : ses détails sont baignés dans l’obscurité, sans être cachés. Ceux qui ont numérisé « Seven » ont aimé profondément ce film. Le résultat est proprement somptueux. On peut finalement passer au crible le style nerveux de David Fincher, et surtout étudier au ralenti le générique du début.
Les pistes sonores ont une dynamique et une définition amples, mais une localisation plus limitée. Les 2 canaux principaux ne portent quasiment pas les voix des personnages, qui sont limitées à la voie centrale. Les deux pistes surround se font parfois oublier. Comme d’habitude, la VO est plus équilibrée que la VF, même si celle-ci ne manque pas d’atouts.