Réalisé par Jack Bender
Avec
Naveen Andrews, Emilie de Ravin et Matthew Fox
Édité par abc studios
Décidement, Lost n’a pas fini d’étonner les fans qui se sont accroché à la série au-delà de la seconde saison. C’est une toute nouvelle vision des choses que nous propose cette quatrième saison de Lost. En effet, alors que l’on se concentrait jusqu’à présent sur la vie sur l’île et sur le passé des rescapés, la série change complètement les règles du jeu en nous proposant des flash-forwards qui nous montrent ce qui va arriver aux survivants ayant réussis à quitter l’île. On avait déjà eu un avant goût de ce nouveau système à la fin de la saison précédente et cette technique se retrouve finalement très intéressante au niveau de l’intrigue. Si l’on sait assez rapidement quels seront les survivants, la question qui se pose est bien entendu celle du » Comment « . Autant dire que le suspense sera à nouveau présent tout au long de ces 14 épisodes qui réservent pas mal de surprises et surtout un final, réparti sur trois épisodes, donnant plus que jamais envie de connaître la suite. Lost est, en tout cas, une série qui n’a aucun mal à se renouveler d’une saison à l’autre…
Le coffret est proposé dans un boitier un peu plus épais qu’un boitier blu-ray classique mais il en garde le design. Le tout est entouré d’un fourreau en carton disposant d’un vernissage sélectif. Tout à fait dans le style des coffrets DVD, l’image avant nous montre les personnages principaux de cette saison. Aucun livret n’est présent mais on a droit à un cinquième disque consacré aux suppléments. Au niveau des menus, on se retrouve sur chaque disque dans un décor différent disposant de petites animations. Les menus de configuration sont proposé en pop-up en bas de l’écran. Option intéressante, le SeasonPlay est une option de lecture qui permet de retenir où vous en êtes arrivé dans la série et qui vous invitera automatiquement à mettre le bon disque où vous étiez arrivé si vous n’avez pas inséré le bon.
Les suppléments ne manquent pas sur cette édition et chacun y
trouvera son bonheur.
Si presque tous les bonus sont rassemblés
sur le cinquième disque, on retrouve sur le premier la possibilité
de visionner un résumé des trois premières saisons en 8 minutes 15
de façon assez marrante. Pour la suite, il faut alors passer au
dernier disque…
On commence par un reportage sur le tournage en extérieur, composé de 8
parties qui correspondent chacune à un épisode. Il nous montre quelques
passages de ces derniers avec les commentaires de diverses personnes du
staff et de l39acteur que l39on retrouve dans la scène.
Ensuite, l39équipe nous présente son studio sur l39île d39Hawaii où l39on peut
découvrir les conditions de tournage de la série. On y apprend pas mal de
petites informations intéressantes comme, par exemple, le fait que presque
toutes les scènes sont tournées sur la même île.
L39histoire des armes dans la série permet au staff de nous montrer à
quel point les armes sont importantes dans la série et comment tout cela
est géré.
La musique des survivants présente la musique de Michael Giacchino
qui nous explique l39importance de celle-ci dans l39ambiance de la série. Ce
reportage est l39occasion de découvrir des extraits d39un concert donné à
Honolulu avec les musiques du compositeur et les séances d39enregistrement.
On retrouve aussi le classique bêtisier qui nous est proposé tout en musique.
Il ne dure que 3 minutes mais s39attache à l39essentiel et est assez dynamique
au final.
On trouve ensuite 9 scènes coupées que l39on peut visionner indépendamment ou
en continu. Si ces scènes ne révèlent pas de nouvelles informations sur la
série, on remarque tout de suite que certaines d39entre-elles ont été coupées
car elles donnaient des informations trop tôt dans l39histoire.
Les sauts dans le temps : les Flash-forwards commence par un petit
jeu où il faut replacer dans l39ordre chronologique plusieurs extraits de la
saison. Une fois les extraits mis dans l39ordre, on accède à un nouveau menu
qui permet de visionner les Flash-fordwards, découverts au cours de
cette saison, dans leur ordre chronologique. On peut aussi suivre un
personnage en particulier et ne visionner alors que les scènes où il
intervient.
Vient ensuite Les six d39Océanic : Une conspiration, qui nous propose,
sous forme d39un documentaire assez bien réalisé, l39histoire des six survivant
du vol 815.
Les nouveaux personnages, eux, nous sont présentés dans Les nouveaux
arrivants. On y retrouve des commentaires du staff et des acteurs sur
l39arrivée de ces nouveaux protagonistes dans l39histoire.
Le tournage en pleine mer fait aussi l39objet d39un petit reportage mélangeant,
à nouveau, des mini-interviews et des extraits du tournage.
Pour terminer avec cette foule de suppléments, on a droit à Lost, les
éléments perdus. Ce sont en fait les 12 mini-épisodes pour mobiles sortis
aux Etats-Unis entre la saison 3 et 4.
Et si ces bonus ne vous suffisent pas, des commentaires audio sont
disponibles sur certains épisodes et 16 bonus cachés sont aussi
dispersé un peu partout sur les disques…
L’apport de la haute définition sur le rendu de l’image est indéniable. On retrouve une excellente luminosité et une large palette de couleurs et surtout une image détaillée à souhait qui rend les décors plus beaux que jamais. L’impression de profondeur qui est omniprésente lors des plans large et l’on reste souvent sans voix devant un tel rendu. L’image n’est cependant pas parfaite et l’on notera un léger fourmillement dans l’image lors des scènes un peu plus sombres.
La version française dispose d’une excellente piste DTS alors que la version anglaise, elle, a droit à un encodage PCM de haute qualité. Dans les deux cas, on retrouve une excellente utilisation de l’ensemble des enceintes et l’on est plongé au coeur de l’histoire sans aucun problème. La version originale se veut, bien entendu, plus dynamique que la française. Mais l’important est que, dans les deux cas, on en prenne plein les oreilles…