Réalisé par Greg Yaitanes
Avec
Hugh Laurie, Lisa Edelstein et Omar Epps
Édité par Universal Pictures Home Entertainment
C’est toujours avec plaisir que l’on retrouve chaque année le Dr. House et son équipe, qui font maintenant partie de la famille, après les 131 épisodes des saisons précédentes.
Une surprise, dès le début du premier épisode, de la saison 7 : House (devenu clean) et Cuddy ont franchi le Rubicon et se retrouvent dans le même lit. On sentait bien la chose venir, mais quand même, en voilà d’un scoop !
Un nouveau personnage fait son entrée à l’épisode 6, pour combler le vide laissé par le départ soudain et mystérieux, à la fin du premier épisode, du docteur Remy Hadley, dite » Numéro 13 « , dont le rôle est tenu par la si belle Olivia Wilde (en réalité autorisée à quitter provisoirement la série pour le tournage d’un film) que l’on retrouvera heureusement dans les derniers épisodes de la saison. Ce nouveau personnage est le docteur Martha Masters, jouée par Amber Tamblyn (la fille de Russ Tamblyn de West Side Story) ; attachante, toujours étudiante, mais surdouée, avec une personnalité affirmée, qui pourrait bien faire des étincelles dans la confrontation avec House. Une autre nouveauté : le globe terrestre de Universal a considérablement grandi et arbore fièrement la bannière du 100e anniversaire de la compagnie.
Une surprise de taille avec les séquences oniriques de l’épisode 15 qui mélange tous les genres : le sitcom ringard avec réactions de public et rires en boîte, le drame en noir et blanc des années 50, le western avec un coup de chapeau à Butch Cassidy and the Sundance Kid, la comédie musicale et le film d’horreur avec la mutation en zombies de toute l’équipe.
On retrouve l’univers composite de la série, qui oscille entre drame et comédie, avec ses moments de souffrance et d’émotion, comme toujours, des dialogues d’une remarquable qualité et, à l’occasion, l’évocation de sujets délicats, comme l’euthanasie. Une bonne occupation en attendant la sortie du coffret de la saison 8, dont la diffusion aux USA vient de s’achever.
Test effectué sur check discs. Les 23 épisodes de 45’ tiennent sur 4 disques logés dans un boîtier inséré dans un surétui (avec une liste des épisodes sur 4 pages). La présentation est identique à celle de la saison 6 qui, pour un même nombre d’épisodes, occupait l’espace de 6 disques.
Les suppléments, plus modestes que ceux de la saison 6, sont répartis sur chaque disque (en HD pour la vidéo, DD 2.0 pour le son) :
Sur le disque 1, l’alléchant pilote de la série Fairly Legal (Facing Kate… en français !) avec la pétulante Sarah Shahi, très appréciée dans deux autres séries, The L Word et dans Life, malheureusement interrompue dès la deuxième saison. Suit Cuddy, autopsie d’une relation pas comme les autres (8’18”), sur l’idylle de Cuddy (ici orthographié Huddy !) et de House.
Puis, sur le disque 2 : À la rencontre de Martha Masters (6’47”). Sur le disque 3, L’Anatomie de l’épisode 15 » Comme dans un mauvais film « (22’22”) et son commentaire par Greg Yaitanes et Lisa Edelstein, en anglais, avec sous-titres français optionnels (une couleur par intervenant).
Pour finir, sur le disque 4, le commentaire de l’épisode 18, par Sara Hess et David Hoselton, réalisateurs, et de l’épisode 23, par Greg Yaitanes, le principal réalisateur, et David Shore, le créateur de la série, plus Le retour de Numéro 13 (4’32”).
La qualité technique est à la hauteur de celle de la saison 6 :
Une image (1080p AVC) aux couleurs saturées, avec une parfaite définition, en intérieur comme en extérieur, quelles que soient les conditions d’éclairage.
Le son DTS-HD Master Audio, très clair, assure une parfaite compréhension des dialogues, essentielle dans une série où l’on parle beaucoup et vite ! Si le son se concentre sur les enceintes avant, les bruits d’ambiance et la musique sont suffisamment enveloppants. Le doublage en français est techniquement au point, mais pas toujours inspiré.