Réalisé par Kenichi Kasai
Édité par Crunchyroll
Déçus par le travail effectué pour le magazine NEXT!, Takagi et Mashiro décident de revoir leur copie. Pour être reconnus en tant qu’auteurs de mangas, ils ne voient qu’une seule solution : s’attaquer au shônen de combat, le genre le plus populaire ! Grâce au soutien d’Hattori qui leur révèle les clés et les ingrédients nécessaires à la création d’une telle oeuvre, Takagi et Mashiro vont se lancer à corps perdus dans ce nouveau projet. Premier défis, et pas des moindres : participer au grand concours de la Golden Future Cup ! Mais sont-ils réellement prêts pour présenter une oeuvre à ce niveau ?
Plusieurs séries d’animation japonaise tendent à s’essouffler après l’exposition de l’idée de départ. Ce n’est pas le cas ici. Après quelques lenteurs au départ, la deuxième partie de la saison 1 de Bakuman se révèle encore plus palpitante que la première !
L’un des atouts de cette histoire signée Tsugumi Ohba et Takeshi Obata (le duo de Death Note) réside dans l’évolution des personnages et des rapports humains. Un an a passé depuis la décision de Mashiro et Takagi de devenir mangaka. Si le public européen aurait parfois envie de refiler une bonne baffe au couple platonique de Mashiro et Azuki, le duo de Takagi et de la turbulente Miyoshi prennent plus d’importance dans l’histoire. Au sein des autres auteurs, on fait une meilleure connaissance d’Eiji Mizuma, un génie naturel à la personnalité déconcertante mais irrésistible. Vers la fin de la saison 1, on a l’impression qu’une nouvelle vague de jeunes mangaka a vu le jour, et que la révolution est en marche.
Parallèlement à la montée en puissance de l’intrigue, Bakuman continue dans son oeuvre de divulgation universelle des codes et références de l’univers du manga. Dans les épisodes de ce box 2/2, vous apprendrez la différence entre les genres shônen et shôjo, les campagnes marketing pour le renouvellement des génériques de fin des anime, ou l’importance des scoring cards qu’on retrouve dans les revues spécialisées.
L’unique Blu-ray de la deuxième partie de Bakuman (qui contient 12 épisodes, soit 300 minutes d’animation) est logé dans un luxueux boîtier clamshell cartonné, qui contient également 5 cartes collector (différentes de celles du Box 1/2). Le temps de réponse à l’insertion du disque, est parmi les plus rapides des éditeurs actuels. L’ergonomie de la galette est concentrée essentiellement sur un seul écran, qui permet de lancer l’intégralité du contenu, ou épisode par épisode.
Des contenus légers pour une série anime de cette envergure :
On commence par le générique de « Saint Visual, lycée de jeunes filles », la série fictive de shôjo où Azuki fait ses débuts dans le doublage. Il y a également les génériques musicaux du début et de fin, avec notamment une nouvelle chanson pour le ending, qui colle beaucoup mieux à l’ambiance rythmée de l’anime. Ces 3 clips sont visibles en mode karaoké, avec les sous-titres en romaji et en français. A noter, pour les passionnés de la langue nippone, que les génériques réels dans les épisodes sont sous-titrés en kana et français.
Le Blu-ray inclut aussi une bande de spots promotionnels Kazé au lancement du disque.
Même constat que sur le box 1/2 de la série. La HD apporte une image propre, des couleurs chatoyantes et une vraie perception des personnages de l’anime. La concentration de ces 5 heures de programme ne semble pas occasionner des sacrifices visibles de la vidéo, aussi pour les faibles besoins des 2 pistes PCM stéréo. L’animation - et notamment les arrières plans - ne sont pas aussi détaillés que dans d’autres séries (High School of the Dead par exemple) ; cependant, c’est en partie le résultat du choix artistique des animateurs, qui privilégient le focus sur les personnages.
A l’instar de la plupart des séries actuelles, Kazé se contente du PCM 2.0 de la VOST d’origine et de la version doublée. Bakuman n’est pas une série d’action, et la stéréo convient à la familiarité de l’histoire. Bien que la version japonaise se démarque pour sa justesse et sa clarté, la VF bénéficie également d’un doublage de qualité et d’une bonne présence dynamique.
Crédits images : © Tsugumi Ohba, Takeshi Obata, Shueisha/NHK, NEP, ShoPro