Réalisé par Rupert Wainwright
Avec
Patricia Arquette, Gabriel Byrne et Jonathan Pryce
Édité par MGM / United Artists
Frankie mène une vie paisible, jusqu’au jour où sa mère lui
fait cadeau d’un chapelet, volé sur la dépouille d’un prêtre
au Brésil. Elle est victime alors de violentes attaques
surnaturelles. Le Vatican, ayant eu l’information de ce
phénomène étrange, charge le père Andrew d’enquêter auprès
d’elle, et de découvrir la raison de ces faits paranormaux…
Injustement boudé par critiques et public lors de sa sortie en
salle, dû certainement à sa réalisation trop « mode »,
« Stigmata » est réellement un bon film. Il aborde des thèmes
forts, auxquels personne ne peut prétendre avoir une réponse.
Certes, cela pourra déranger certains, mais d’autres verront
une réflexion alternative sur la religion, et la vie en
générale, plus forte que dans tous les stéréotypes que le
cinéma a l’habitude de nous montrer. Avec un casting
somptueux, un ton bien rythmé, le réalisateur réussit à tenir
la tension jusqu’au moment crucial du film. A découvrir de
toute urgence…
Menu d’accueil animé et musical, du plus bel effet. Le DVD a la particularité d’offrir au spectateur, le choix de terminer le film par la fin retenue par le Studio, ou par celle du réalisateur. Très belle initiative de la part de l’éditeur.
Commençons par le commentaire audio du réalisateur. Il
est uniquement en VO ! Sans sous-titres, et donc dénué
d’intérêt pour la plupart des spectateurs. C’est bien
dommage…
Le documentaire est, lui, en VOST. D’une durée de plus
de vingt minutes, il s’avère passionnant. Ne traitant pas
seulement la réalisation du film, il nous montre la réalité
dont est inspiré « Stigmata ». Les interviews des spécialistes
apportent plus de précision sur les stigmates et leurs
origines.
Les six scènes coupées ne représentent que peu
d’intérêt. La fin alternative est présente, ainsi qu’une
version rallongée de la scène d’ouverture.
Restent ensuite le clip vidéo de Natalie Imbruglia et la
bande-annonce - en VOST et 16/9.
Décevantes.
Pour un film si récent, on pouvait s’attendre à une image
magnifique. Et bien, ce n’est pas le cas… Même si le
transfert anamorphique offre un bon contraste avec de belles
couleurs, il n’arrive pas à cacher les défauts de la
pellicule. Un fourmillement trop présent sur les arrière-plans
et un manque évident de définition se font rapidement sentir.
Les deux pistes en VF 5.1 et VO 5.1 sont de la même envergure. Grâce notamment à un excellent doublage sur la version française, elles savent nous surprendre lorsque l’action devient grandissante. Elles dégagent une force exceptionnelle, surtout au niveau des enceintes arrières, qui ne sont que très rarement en retrait sur le reste de votre installation.