Réalisé par Jean-Pierre Jeunet
Avec
Audrey Tautou, Mathieu Kassovitz et Rufus
Édité par TF1 Studio
Amélie n’a pas eu une enfance ordinaire. Des parents étouffants,
chacun peut trouver dans Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain
un poisson rouge suicidaire… on a connu plus gai. Mais un soir,
Amélie devenue grande, tombe sur une vieille boîte en métal rouillée
cachée dans le mur par un petit garçon 40 ans plus tôt. L’idée jaillit
aussitôt : elle va retrouver le « petit garçon » et lui rendre la
boîte. Si l’homme est touché par ce geste, Amélie saura que l’humanité
n’est pas devenue définitivement cynique. Elle pourra alors aider et
aimer son prochain. Seule question : qui va l’aider, elle ?…
Magique ! On ressort de ce film avec une banane incroyable ! Un sourire
jusqu’aux oreilles et le coeur gonflé d’espoir et de joie.
A quoi est-ce que ça tient ? Chacun devra répondre à sa façon car
chacun peut trouver dans Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain
une image, un personnage, une ambiance ou une histoire qui le touche
et qui vient remuer des petites choses toutes simples, des petits
bonheur enfouis et en sommeil depuis l’enfance.
Le propos de Jean-Pierre Jeunet est honnête et c’est sans doute ce
qui explique (si il y a besoin d’une explication) ce sentiment
général de bonheur. Pas de ficelle, pas de fausses émotions, juste
du vrai enveloppé d’un univers hors du temps et hors du commun mais
dans lequel on trouve également des éléments criants de vérité.
Emotion, vérité, honnêteté, bonheur, … autant de mots qui ne
suffiront jamais à expliquer l’état dans lequel on se trouve à la fin
du générique.
une image, un personnage, une ambiance ou une histoire qui le touche
et qui vient remuer des petites choses toutes simples, des petits
bonheur enfouis et en sommeil depuis l’enfance.
Le propos de Jean-Pierre Jeunet est honnête et c’est sans doute ce
qui explique (si il y a besoin d’une explication) ce sentiment
général de bonheur. Pas de ficelle, pas de fausses émotions, juste
du vrai enveloppé d’un univers hors du temps et hors du commun mais
dans lequel on trouve également des éléments criants de vérité.
Emotion, vérité, honnêteté, bonheur, … autant de mots qui ne
suffiront jamais à expliquer l’état dans lequel on se trouve à la fin
du générique.
Le packaging présente un beau digipack dans un fourreau
à hublot et les sérigraphies calées avec le fond du digipack sont
impeccables.
Les menus ont été très bien conçus. Le principal atout
est la simplicité de l’ensemble avec une barre visible en permanence
en bas de l’écran et qui permet de se rendre instantanément sur
n’importe quelle page du menu.
A noter également, le sous-titrage pour sourds et malentendants ainsi
que le rare Audiovision destiné à expliquer aux aveugles et malvoyants
ce qui se passe à l’écran.
Le premier DVD accueille le commentaire audio de Jean-Pierre Jeunet
qui précise d’entrée de jeu que ce commentaire risque de faire
disparaître pas mal de poésie tant il va loin dans l’explication de
certains détails techniques ou artistiques. En tout cas, il n’en reste
pas moins l’un des commentaires audio les plus agréables du moment.
Sur le deuxième DVD, il y a juste ce qu’il faut de suppléments.
Une dose « normale », sans bonus caché (souhait de Jeunet) mais avec
cette touche de « pas comme les autres »…
Ce DVD est tout d’abord découpé en 6 parties distinctes et qui
reprennent chacune le visuel d’un endroit particulier du film.
LE CAFE
Il contient une perle rare : « Foutaises », un court métrage sur le mode
« j’aime / j’aime pas » interprété par Dominique Pinon et inspiration
indéniable pour la présentation des personnages d’Amélie.
On y trouve également 1 séquence storyboardée avec sa comparaison
avec le film.
Les essais des acteurs (Audrey Tautou, Urbain Cancellier et Yolande
Moreau) sont déjà drôles et/ou émouvants alors que les acteurs
n’en sont qu’à leur premier contact avec les dialogues et le script.
LE METRO
Une partie très promo puisqu’on y trouve teasers (5 qui présentent
chacun un ou plusieurs personnages du film), bande-annonce (en anamorphique) et
projets d’affiches (9 dont une petite perle, celle d’Amélie jeune sur le
toit qui regarde les nuages en forme d’animaux).
LA FOIRE
Encore un peu de promo, mais moins directe.
« La tournée » présente la rencontre de Jean-Pierre Jeunet, Audrey Tautou,
Mathieu Kassovitz et Jamel avec le public d’une salle de cinéma après
la projection. C’est plutôt court et les questions posées ne sont pas
des plus intéressantes. C’est surtout l’occasion de voir Jamel faire
son petit numéro.
« L’interview » est pour le moins curieuse, puisque Jean-Pierre Jeunet
face caméra s’interviewe lui-même pendant 20 minutes n’ajoutant que
peu d’éléments nouveaux par rapport au commentaire audio. On déplore par contre un
son très fluctuant.
« Les polaroïds » intéresseront surtout ceux qui n’auront pas le coffret
puisqu’il s’agit des mêmes photos du nain de jardin.
CHEZ AMELIE
Sans aucun doute le plat de résistance de ce deuxième DVD.
On trouve ici deux vidéos et une galerie photos.
« Home Movie », la première vidéo, fait office de making of puisqu’on y
assiste à bon nombre d’étapes de la conception du film, depuis la
coiffure d’Audrey Tautou à la préparation de Serge Merlin seul dans un
coin, en passant par l’élaboration de certains plans. C’est du « pris sur
le vif », pas de commentaire en voix off, mais une impression d’y être.
La deuxième vidéo est une sorte de bêtisier/festival de grimaces d’Audrey
Tautou et s’intitule d’ailleurs « les fantaisies d’Audrey Tautou ».
La galerie photos offre 16 clichés du tournage avec possiblité de
zoom (plusieurs niveaux pour certains).
LA GARE
Vous trouverez ici les filmographies de Jean-Pierre Jeunet, Audrey Tautou et
Mathieu Kassovitz; les génériques artistique et technique du film (?);
et les crédits cachés du DVD (mettre l’horloge en surbrillance et
cliquer).
@
Cette mini-section fait l’inventaire de ce que l’on peut trouver en
insérant le DVD dans un lecteur DVD-rom. L’écran de veille fait défiler
des photos du film, mais les fonds d’écrans sont resté totalement
inaccessible lors de notre test.
Le site du film propose des filmographies, teasers, photos, fonds d’écrans,
économiseurs d’écrans et un jeu de puzzle.
Tout ça n’est pas révolutionnaire mais prolonge simplement le plaisir du
film en permettant d’en savoir un tout petit peu plus.
On a frolé le sans faute ! C’était sans compter sur un joli défaut de compression à 22’35” pendant toute la scène dans le jardin avec Amélie et son père pendant que le vent souffle. Peut-être est-ce justement dû à ce mouvement incessant dans l’image, mais l’encodage à du mal à suivre et sur les visages des deux acteurs, c’est la fête aux pixels. Mis à part cet unique défaut, les images sont splendides (le plan du survol de l’écluse jusqu’à Amélie qui fait des ricochets est une pure merveille !).
Et vive le DTS ! Encore une fois, les sons y sont plus fins et
mieux localisés qu’en Dolby Digital. La musique est également plus
dynamique et semble flotter au-dessus de vos oreilles.
Le mixage est étonnant (voix de A. Dussolier presque confinée sur le
devant) mais il participe au côté unique du film.