Réalisé par David S. Goyer
Avec
Courtney B. Vance, Joseph Fiennes et John Cho
Édité par abc studios
Un black-out (perte de connaissance) mondial de précisément 2 minutes et 17 secondes. Déjà, imaginez ce qui peut se passer sur une autoroute, dans le ciel, dans un hôpital si tout le monde s’évanouit complètement pendant une telle durée. Ca vous donnera une idée de l’ambiance apocalyptique qui règne dans le premier épisode extrêmement excitant de cette série.
Quand on s’aperçoit ensuite que pendant ce black-out, chacun (ou presque) à eu une vision précise de ce qui lui arrivera dans 6 mois, l’excitation monte encore d’un cran.
Et elle ne baissera pas vraiment tout au long des 22 épisodes qui forment cette saison et même cette série puisqu’elle a été stoppée suite à des audiences jugées insuffisantes en fin de parcours.
Bien que le projet ne soit pas totalement mis aux oubliettes et que certains tentent de ressusciter la série, il faut bien admettre cependant que cette saison donne toutes les clés pour expliquer le pourquoi du comment, que tous les événements trouvent une conclusion et que le cliffhanger de fin n’est pas le plus excitant qui soit. Il semble que les auteurs, conscients de la fin de la série, aient décidé de la terminer proprement.
Du coup, nous voici avec une « mini-série » d’action, de suspense, teintée de science-fiction avec une troupe d’acteurs réjouissants, Joseph Fiennes (frère de Ralph) en tête et un rythme soutenu digne de « 24 » ou « Lost ».
Un coffret de série TV très classique. Un bel effort pour l’aspect graphique des menus tout en perspective et avec des effets de transitions assez réussis. Curieusement, bien que les intitulés des menus soient traduits en français, les titres des épisodes sont restés en anglais. Les sous-titres sont trop gros, trop hauts et souvent mal placés pendant la phase générique des épisodes.
Une belle moisson de bonus un peu éparpillés qui auraient mérités d’être rassemblés en un gros making of. Coulisses, interviews, détails des effets spéciaux, on y apprend beaucoup de choses sur le concept de la série. On constate également que toute l’équipe était impatiente de connaître l’accueil du public… on sait désormais que celui-ci c’est vite émoussé…
Les scènes coupées alignent 10 minutes d’images inédites qui ne sont pas indispensables. Le bêtisier très court est assez convenu.
Deux épisodes sont commentés par Dominic Monaghan qui joue le suspect zéro et Jessika Borsiczky productrice exécutive sur la série. Beaucoup d’humour de la part de Monaghan et des infos et anecdotes grâce à la productrice. Pas indispensable, mais sympathique.
On peut classer certains bonus dans un genre à part, il s’agit des interviews de personnages fictifs non exploités dans la série et des modules en bonus cachés « Histoires de la mosaïque » qui sont des faux reportages sur les flashforward de personnes inscrites sur le fameux site Internet dont il est question rapidement dans la série. Ces bonus cachés sont sur le disque 6, dans le menu principal des bonus et il suffit d’aller à droite et à gauche sur certaines lignes de bonus pour voir le point de sélection partir à chaque fois à un nouvel endroit de l’écran. Pas facile à naviguer, mais certaines de ces « histoires » sont très réussies, voire touchantes.
Avec le traditionnel chiffre de 4 épisodes par disque avec ici 3 langues en 5.1, la vidéo a largement de la place. L’éditeur en a visiblement tiré parti avec une excellente qualité d’encodage qui ne se laisse par impressionner par les mouvements rapides, explosions ou fumées.
Bonnes pistes 5.1 en VF et VOST, au mixage assez soigné et aux dialogues très nets. Ceux de la version française sont, comme bien souvent, un peu trop en avant et relèguent les ambiances trop loin derrière.