Réalisé par Lee Tamahori
Avec
Morgan Freeman, Monica Potter et Michael Wincott
Édité par Paramount Pictures France
Un homme brisé par l’échec, la fille d’un sénateur quiconque
kidnappée littéralement sous les yeux du Secret Service. Les
esprits du « profileur » du FBI et du criminel se rencontrent.
Sauf que cette fois-ci, quelque chose ne tourne pas rond du
tout.
Pour son deuxième film de la saga du profileur Alex Cross (le
premier était Le Collectionneur, Paramount fait appel à
un « nom » (Lee Tamahori), et s’amuse à brouiller les pistes.
Face aux nombreux retournements de situation, le danger de
désacralisation de l’esprit du serial killer est bien réel.
Mais ce que le film perd en suspense, le gagne en originalité.
Les fausses pistes laissées derrière rendent le scénario
beaucoup plus chaotique du nécessaire ; mais, heureusement
pour la production, Morgan Freeman est là pour recoller les
pots cassés.
Des menus animés très stylisés, en accord parfait avec le design du générique du film. Paramount fait des efforts, mais on voit bien que l’envie de bonusisation de ses titres n’est pas là. A l’instar de son confrère Zone 1, l’éditeur se garde bien d’aller au delà du service minimum, ce qui rend un mauvais service au film et à cette nouvelle franchise.
Produit expressément pour le DVD, le making of d’une
quinzaine de minutes ne vole pas plus haut des featurettes
promotionnelles courantes. L’éditeur place également la bande-
annonce, et v’là, travail bouclé, au suivant…
On regrette l’absence d’informations sur cette saga tirée des
romans de James Patterson, voire une interview avec son
auteur.
Images bleuâtres, ambiance feutrée et vaguement corporate. Pas de doute : nous sommes dans le format logistique des thrillers Washington DC. Une palette qui réussit très bien au « Masque de l’araignée ». La photo retranscrit avec art tous les détails de l’image, et s’en tire avec les honneurs lors des scènes finales, baignées dans l’obscurité. Un sans faute.
Pas d’effets tapageurs, mais un très grand soin du détail. La reconstitution de l’ambiance sonore est parfaite en VO, mais quelques efforts supplémentaires dans son dynamisme auraient été les bienvenus. Note : pour des questions logistiques (exemplaire de test de la mauvaise mini-zone européenne), ce test fait abstraction de la bande-son française, qui est - rappelons-le - en 5.0.