6 juin 44, La lumière de l'aube (2014) : le test complet du DVD

Les prémisses de l’opération Overlord remontent au 1er décembre 1943, à Téhéran, où Winston Churchill et Roosevelt finissent par répondre favorablement à la demande de Staline d’ouvrir un front à l’ouest pour alléger la pression allemande sur le front russe. Après une intense préparation, les troupes américaines, britanniques et du Commonwealth débarquent le 6 juin 1944 sur cinq plages de la Baie de Seine, ouvrant, après de durs combats, la voie vers la libération de Paris, le 25 août 1944, par la deuxième division blindée, conduite par le général Leclerc.

Les films d’archives, colorisés, nous plongent souvent au coeur de la tourmente, dans les péniches de débarquement, ballotées par les restes de la tempête des jours précédents, où sont entassés les GIs. Ou encore dans les rues de Caen, sous les bombes qui continuent de tomber sur les ruines laissées par les pilonnages alliés de la nuit. L’impact de certaines séquences est saisissant, particulièrement de celles, nombreuses, filmées par les cameramen du service photographique des armées britanniques.

Tout a été recadré au format 1.77. La colorisation, si elle ne s’imposait pas, ne « bave » pas et le bruitage est assez soigné pour réussir à paraître naturel, ou presque.

L’intensité des commentaires oblige à un certain effort d’attention, largement récompensé par leur intérêt et leur clarté.

Le test a été effectué sur un check disc.

La jaquette du keep case dans lequel il est proposé à la vente, est emblématique de l’approche retenue de placer le spectateur aux côté des soldats, ici dans une péniche de débarquement, à quelques encablures de la plage.

Le menu musical et animé n’offre aucune interactivité : ni supplément, ni sous-titres.

La durée du film est de 100 minutes et pas 105, comme indiqué dans le dossier de presse et, probablement, au dos de la jaquette.

L’image affiche son âge et les conditions spartiates du tournage sur le champ de bataille. Mais tout est parfaitement lisible, malgré un bruit vidéo quasi-constant.

Le son DD 2.0 est lui… comme neuf ! Pas de miracle : tout a été sonorisé sur les directives des auteurs : les bruits d’ambiance, l’accompagnement musical (à la discrétion appréciée), les commentaires du narrateur.

Crédits images : © France Télévisions