Réalisé par Jason Flemyng
Avec
Charlie Cox, Mackenzie Crook et Tony Curran
Édité par Marco Polo Production
Les huit membres du conseil d’administration des vampires de cette région de l’Angleterre se réunissent tous les cinquante ans, cette fois dans une ferme isolée. À l’ordre du jour, le dépassement des quotas de victimes fixés lors de la dernière réunion pour éviter d’attirer trop l’attention des autorités locales dont Thomas s’est rendu coupable en faisant seize victimes de trop, de surcroît de très jeunes enfants. Pour le remplacer, Vanessa propose Sebastian : il a toutes les qualifications pour le poste, sauf une : c’est un vivant, un vrai, pas un non-mort. La situation se complique encore : la ferme est encerclée par un détachement de militaires armés… jusqu’aux canines !
Le Dîner des vampires (le titre original contient une incitation à réduire « l’empreinte carbone » : Eat Local) est le premier film de l’acteur britannique Jason Flemyng qui compte à son palmarès plus d’une centaine de films, téléfilms ou séries, dont X-Men : Le commencement, Gemma Bovery, The Missing - Saison 1…
« Je ne suis pas raciste : je tue n’importe qui ! »
Le Dîner des vampires emploie une brochette d’acteurs chevronnés, dont Charlie Cox, l’incarnation du héros de la série Daredevil (Série), et Freema Agyeman, coéquipière de David Tennant dans les saisons 3 et 4 du Doctor Who (2005). On découvre, par ailleurs, quelques bonnes idées dans le scénario et des trouvailles dans les dialogues, teintées d’humour noir quand, par exemple, les vampires se plaignent de la dégradation de leurs conditions de « non-vie » entraînée par les avancées technologiques : plus difficile, maintenant, d’échapper à la police depuis qu’elle peut tracer le DNA. Heureusement, l’afflux d’immigrés dont la disparition laisse tout le monde indifférent vient faciliter leur approvisionnement pour peu qu’ils ne soient pas regardants sur la couleur de la peau de leurs proies.
Le Dîner des vampires, malgré ces quelques atouts, peine pourtant à soutenir l’attention. La faute à une réalisation manquant de fantaisie et un à montage sans inspiration qui ne réussit par à soutenir le rythme.
Le Dîner des vampires (90 minutes) tient sur un DVD-9 logé dans un boîtier épais de 14 mm. Le menu fixe et muet propose le choix entre version originale, avec sous-titres imposés (trop gros et placés trop haut, ils couvrent près du tiers de l’image quand ils s’étalent sur deux lignes) et doublage en français, les deux au format Dolby Digital 5.1.
Sort simultanément une édition Blu-ray.
Aucun bonus vidéo.
L’image (1.85:1), bien que toutes les scènes soient tournées de nuit (c’est le lot des vampires respectueux des traditions), reste toujours parfaitement lisible avec des contrastes fermes et des noirs denses.
Le son (Dolby Digital 5.1) de la version originale assure une parfaite clarté des dialogues et utilise à bon escient les voies latérales pour créer une cohérente impression d’immersion. Le doublage en français manque de naturel et place les voix beaucoup trop en avant.
Crédits images : © Evolution Pictures, Hereford Films